Hoc est corpus (ceci est mon corps)

Olivier Roberge propose au public un diorama sous forme d’une installation monumentale où le paysage est utilisé comme un autoportrait. Le but? Illustrer ses programmations personnelles inconscientes liées à sa filiation et à sa culture. Ainsi, est évoquée l’imbrication de l’humain avec son environnement et la difficulté que nous avons à prendre du recul afin d’obtenir une vue d’ensemble sur le monde et plus particulièrement sur notre identité personnelle. Olivier Roberge utilise une méthodologie tirée du savoir-faire des maquettistes pour construire des univers poétiques  dans lesquels se rencontrent la nature bucolique et la technologie; l’imaginaire et la lucidité; le passé, le présent et le futur. Tentant d’unifier ce qui semble a priori séparé, ses œuvres matérialisent un travail de l’(in)compatibilité, tant dans la forme que dans le propos. Les œuvres d’Olivier Roberge questionnent notre relation à la nature et notre compréhension du monde.

À propos de l’artiste

Ébéniste de formation, Olivier est artiste multidisciplinaire. Ses œuvres ont été présentées dans plusieurs expositions collectives à Québec, au centre Materia (2009, 2016), à l’Œil de Poisson (2017), lors de la Manif d’Art 8 (2017) ainsi qu’au Musée national des beaux-arts de Québec (2018). Il a également exposé à Montréal à Espace Projet (2013) et à Circa art actuel (2017, 2018), en plus de participer à la Foire d’art contemporain de Saint-Lambert (2015, 2016, 2017) où il a remporté le Prix du public (2016). Ses œuvres font partie de collections privées dont celle de Desjardins, du Conseil des arts et des lettres du Québec et d’Affaires mondiales Canada. À voir!